top of page
Rechercher

Lectures Hiver 2022

Durant la dernière année je me suis fais un pari de lire 40 livre. Bien que la plupart de mes lectures apparaissent dans diverses vidéos sur mon Youtube, je voulais finir l'année en publiant ici. Je vous engage dans un nouveau format à suivre mes lectures et à ouvrir la discussion sur divers sujets.


Voici quelques-unes de mes lectures des 4 derniers mois et ce que j’en ai pensée. Attention : Je ne réclame pas avoir fait le résumé, ceux-ci viennent directement des quatrièmes de couverture des livres. J’espère que ça encouragera quelques personnes à lire certaines de ces œuvres et à ouvrir la discussion sur mon Instagram.


---


TITRE : Lysis

AUTEURS : Fanny Britt et Alexia Bürger

GENRE : Dramaturgie

ANNÉE : 2020

REVIEW GÉNÉRAL : 3,8/5

PERSONNAGES : Lysis, Cora, Adorée, Cléo, Soucy, Myra, Atlanta, Ananke, Victor, Aftab, Christian, Larsen, King, Arès, Théo, Choeur Femme, Choeur Homme

ÉDITION : Pièces A.O. partenariat UQÀM

LIEU : Québec, Canada

NOTE : 4,5/5


RÉSUMÉ

Depuis des années, Lysis joue un double jeu: cadre haut placée dans un gros laboratoire pharmaceutique à la culture résolument patriarcale, elle est aussi une militante féministe qui attend son heure. Quand une étude sur les risques liés à l'un des médicaments du laboratoire est rendue publique, la révolte éclate. Lysis et les autres membres de sa cellule déclarent une grève de la maternité, bientôt suivie par les femmes du monde entier. Par tous les moyens, le «boys club» au pouvoir cherchera à discréditer le mouvement et à anéantir ses instigatrices. Il y a 2 500 ans, Lysistrata entrainait les Grecques dans une grève du sexe destinée à faire cesser la guerre. Au 21e siècle, sous la plume de Fanny Britt et d'Alexia Bürger, les femmes brandissent le pouvoir d'enfanter pour lutter contre les inégalités sociales.


REVIEW

L’histoire racontée dans cette pièce est l’une qui m’a profondément marquée dans la dernière année. Enfin, des femmes aux voix et aux actes puissants qui sont démontrer dans une humanité touchante. Des expériences et des phrases trop bien connus par les femmes, dites sans réflexion par ceux qui veulent le pouvoir. Une histoire de révolte, de réappropriation de notre puissance, nous femmes modernes et passées. Le format réadapté de la dramaturgie grecque dans le théâtre québécois, vient avec puissance transporter le spectateur dans les idéologies et à la demande de changements dans les mouvements modernes d’aujourd’hui par le clin d’oeil du passé. Non ce n’est pas « all men », mais c’est assez d’homme pour créer la peur et l’inconfort. Cela doit changer et cette pièce met en mot et en scène ce besoin d’une révolte qui nous guette de loin. « Ils nous trouvent belle dans la révolte » est désormais une réplique qui m’a le plus marquée. Enfin, j’ai adoré. La pièce verra le jour sur les scènes du théâtre du Nouveau Monde au printemps 2022.



TITRE : Who’s afraid of Virginia Woolf

AUTEURS : Edward Albee

GENRE : Dramaturgie

ANNÉE : 1961

REVIEW GÉNÉRAL : 4,1/5

PERSONNAGES : Martha, Georges, Honey et Nick

ÉDITION : Signet

LIEU : New York, États-Unis

NOTE : 4/5






RÉSUMÉ

Une comédie tragique qui pose un regard sur le couple de Georges et Martha, deux élite d’une université un soir où ils accueil un nouvel enseignant de l’établissement, Nick, et sa femme, Honey, pour une soirée de jeux de société. La soirée se prolonge jusqu’aux petites heures du matin suit la règles de « tout ce qui peux mal tourner, tournera mal ». Entre aveux du couple d’élites et de la débauche de Honey, Georges et Martha amène le chaos sur scène et dans la vie de Nick. À la fin de la pièce, nous faisons face à une révélation majeur qui est entremêler dans l’intrigue dès le début et laisse le lecteur/spectateur choqué.


REVIEW

Un classique du monde de la dramaturgie qui fut porté à l’écran en 1966 par Mike Nichols aux États-Unis. La rapidité des échanges et la maitrise de l’intrigue est un bonbon duquel on se délecte tout au long de la lecture. La pièce est remplit de dialogues agile et rapides qui garde le lecteur/spectateur sur le qui vive. La pièce nous engouffre dans l’univers tordu du couple et bien que nous refusons de l’admettre au début, nous apprécions de voir la déchéance s’ensuivre. La lecture de cette pièce se fait d’un trait et donne à en vouloir plus, bien malgré nous, de l’univers non seulement d’Albee, mais de ses personnages.



TITRE : La meute

AUTEURS : Catherine-Anne Toupin

GENRE : Dramaturgie

ANNÉE : 2018

REVIEW GÉNÉRAL : 4/5

PERSONNAGES : Sophie, Martin et Louise

ÉDITION : Dramaturgie Éditeurs

LIEU : Québec, Canada

NOTE : 4/5








RÉSUMÉ

À quarante ans, Sophie perd son emploi dans des circonstances troubles. Confuse et blessée, elle décide de fuir la réalité et atterrit dans un gîte du passant, à des centaines de kilomètres de chez elle. Elle y est accueillie par Martin , qui occupe les lieux avec sa tante, propriétaire de la maison de campagne. Au fil de soirées bien arrosées, les langues se délient, et une troublante complicité se profile entre l’homme et la voyageuse… Et si la présence de Sophie dans ce bled perdu n’était pas fortuite?


REVIEW

La pièce choque. Elle enivre le lecteur/spectateur dans sa décente vers la vérité. Elle profite du milieu théâtrale pour laisser flotter tout un univers de possible et nous ramène à une réalité des réseaux sociaux qui n’est pas assez discutée, même presque 4 ans plus tard. Cette pièce est l’une de celle qui doit être encore plus puissante de voir sur scène (j’y joint Lysis, mentionnée plus tôt) par sa force de jeu. Parce que son caractère dramaturge, nous enferme dans des moments particulier. [SPOILER] Je fais référence ici particulièrement à la scène où les trois personnages se mettent à nu sur scène… littéralement. Je meurs d’envie de la voir sur scène et dès que l’opportunité se présentera, je ferai un retour sur cette critique pour la compléter. Puisqu’une pièce lu, mais non vu, ne donne pas le même univers imagé.



TITRE : The Song of Achilles

AUTEURS : Madeline Miller

GENRE :

ANNÉE : 2011

REVIEW GÉNÉRAL : 4,4/5

PERSONNAGES : Patroclus et Achille [Et plusieurs secondaires]

ÉDITION : Harper Collins Publishers

LIEU : New-York, États-Unis

NOTE : 3,5/5







RÉSUMÉ

Patroclus, jeune prince maladroit, part en exil à la cour du roi Pélé. Il y rencontre Achille, son exact contraire, doué pour tout ce qu'il entreprend. Malgré leurs différences, les deux jeunes hommes deviennent inséparables. Le destin les mènent à la guerre de Troie.


REVIEW

Détenteur du prix Orange, ce livre s’aligne pour devenir un classique. La maitrise de Miller pour l’hybridité de la romance, du drame et de la tragédie grecque pour revisiter un classique donne naissance à une oeuvre touchante et chavirante. Une particularité de ce livre qui lui donne son caractère attachant est dû au choix de narration. L’histoire est raconté par l’amant d’Achille, le point de vue est biaisé, le démontrant comme héros, bien sûr, mais nous nous trouvons à aimer cette narration. Patroclus ne se gêne pas pour démontrer les défauts d’Achille et les siens. Il faut toutefois reconnaitre, que cette valeur du narrateur biaisé pourrait desservir le livre, si nous nous jetons dans sa lecture sans le savoir. PAr contre, vu sa popularité à travers les plateformes médiatiques, avec raison, c’est plutôt exactement ce qui charme le lecteur. Nous voulons que leur histoire fonctionne, même avec la suite de mauvaises décisions des protagonistes. Je conseils fortement ce livre pour tout lecteur qui veux un peu de romance, d’action et beaucoup de simping.



TITRE : The mountain is you

AUTEURS : Brianna Weist

GENRE : Self-Help

ANNÉE : 2020

REVIEW GÉNÉRAL : 4,4/5

ÉDITION : Thought Catalog Books

LIEU : New-York/Los Angeles, États-Unis

RÉSUMÉ : Ce livre traite de l'auto-sabotage.

NOTE : 2,5/5







RÉSUMÉ

Ce livre traite de l'auto-sabotage. Pourquoi nous le faisons, quand nous le faisons et comment arrêter de le faire, pour de bon. Des besoins coexistants mais contradictoires créent des comportements d'auto-sabotage. C'est pourquoi nous résistons aux efforts de changement, souvent jusqu'à ce qu'ils se sentent complètement vains. Mais en extrayant des informations cruciales de nos habitudes les plus dommageables, en développant l'intelligence émotionnelle en comprenant mieux notre cerveau et notre corps, en libérant les expériences passées au niveau cellulaire et en apprenant à agir comme notre futur potentiel le plus élevé, nous pouvons sortir de notre propre chemin et dans notre potentiel.

Pendant des siècles, la montagne a été utilisée comme métaphore des grands défis auxquels nous sommes confrontés, en particulier ceux qui semblent impossibles à surmonter. Pour escalader nos montagnes, nous devons en fait faire le travail interne profond d'excavation des traumatismes, de renforcement de la résilience et d'ajustement de la façon dont nous nous présentons pour l'ascension. Au final, ce n'est pas la montagne que nous maîtrisons, mais nous-mêmes.


REVIEW

C’est malheureusement un de ces livres auxquels je dois mentionné mon désaccord avec la critique général. Bien que le livre ai des principes forts intéressant, il devient rapidement beaucoup trop évident qu’il y a une tentative de liquéfier le contenu pour en faire un livre plus consistant. Alors, qu’il pourrait tenir en un menu 100 pages, et certainement pas 230 pages. Après avoir lu 101 Essays that Will change the Way you think, ce livre se trouve particulièrement décevant. Le livre contient des thématiques intéressantes qui se retrouvent mal développées. Si il avait été coupé et réédité, il aurait probablement pu être un livre plus frappant. Sa force aurait été de tenir à en venir droit au but. Ce qui, n’en est pas le cas avec son excédent d’exemples nous concrets et erronés. Je consente toutefois à admettre que ce livre peux se trouver à être une outil pertinent pour quelqu’un qui à besoin d’un point de départ dans sa quête identitaire. Il faut par contre, ne pas tout croire naïvement et questionner certains des chapitres.



TITRE : The fire next time

AUTEURS : James Baldwin

GENRE : Essais

ANNÉE : 1962

REVIEW GÉNÉRAL : 4,5/5

ÉDITION : Vintage International

LIEU : États-Unis

NOTE : 4/5









RÉSUMÉ

Best-seller national lors de sa première apparition en 1963, The Fire Next Time a galvanisé la nation et a donné une voix passionnée au mouvement émergent des droits civiques. À la fois évocation puissante de la jeunesse de James Baldwin à Harlem et examen inquiétant des conséquences de l'injustice raciale, le livre est un document intensément personnel et provocateur. Il se compose de deux « lettres », écrites à l'occasion du centenaire de la Proclamation d'émancipation, qui exhortent les Américains, noirs et blancs, à s'attaquer au terrible héritage du racisme. Décrit par le New York Times Book Review comme « un sermon, un ultimatum, une confession, une déposition, un testament et une chronique… tous présentés dans une prose brûlante et brillante », The Fire Next Time est un classique de notre littérature.


REVIEW

C’est incroyable comment cette oeuvre, qui date d’il y a presque 60 ans, est toujours d’actualité pour ses thèmes. C’est un livre que je conseillerais à tout le monde. De voir le monde d’un point de vue si opposé au mien, est quelque chose pour laquelle je suis reconnaissante et souhaite que des discussions soit ouvertes pour que ceux qui souhaites garder les yeux fermés soient forcé de vivre avec le bourdonnement de la révolte. Ces essais réaniment la flamme de la passion pour la justice pour plusieurs lecteurs (selon les lectures de critiques pour nourrir mon argument) et le statut américain du racisme qui est en fait un problème mondiale, nous l’avons vu dans les derniers mouvements. Ces mouvements ne sont pas nouveaux, mais étouffé jusqu’au silence jusqu’à ce que ça plaise les médias. Il retrouve la même voix dans If Beale Street Could Talk (que j’ai lu d’abord et que je crois rends The Fire Next time encore plus poignant). Baldwin est l’une de mes nouvelles découvertes de cette année duquel je tiendrais note pour l’ouverture de discussions sur le sujets et pour me garder ouverte d’esprit.



TITRE : The undiscovered self : The Dilemma of Individual In Modern Society

AUTEURS : Carl Gaspard Jung

GENRE : Essai

ANNÉE : 1958

REVIEW GÉNÉRAL : 4/5

ÉDITION : New American Library

LIEU : New-York, États-Unis

NOTE : 5/5








RÉSUMÉ

Dans ce travail stimulant et provocateur, le Dr Carl Jung, l'un des plus grands esprits de l'histoire, soutient que l'avenir de la civilisation dépend de notre capacité en tant qu'individus à résister aux forces collectives de la société. Ce n'est qu'en acquérant une conscience et une compréhension de notre esprit inconscient et de notre vraie nature intérieure – « le moi non découvert » – que nous pouvons, en tant qu'individus, acquérir la connaissance de soi qui est antithétique au fanatisme idéologique. Mais cela exige que nous affrontions notre peur de la dualité de la psyché humaine – l'existence du bien et la capacité du mal en chaque individu.

Dans ce livre fondateur, Jung soutient de manière convaincante que ce n'est qu'alors que nous pourrons commencer à faire face aux dangers posés par la société de masse – « la somme totale des individus » – et résister aux menaces potentielles posées par les personnes au pouvoir.


REVIEW

Ce livre n’est pas une lecture légère et ne plaira pas à tout le monde. La note que je lui est accordée, est subjective. Si j’ai adorée cet essai c’est pour la critique et son caractère visionnaire de l’auteur. Carl G Jung, est un psychiatre reconnu, dont plusieurs connaissent son corpus de travail massif. Ce livre est l’un des dernier qu’il a publié après une vie de recherches et d’analyse. Sa fascination pour l’être humain et sa capacité à imager les structures sociales qui interagissent et se fractures les unes avec les autres est captivant. C’est d’ailleurs de son corpus qu’a vu naitre plus tard l’une des théories les plus réputés de la structure de la société en 16 types de personnalités pré-établit. Aussi, d’un point de vue cinématographique et littéraire, son enseignement des traits humains en un Soi, une Ombre, un Sur-moi et un Ego est extrême bien détaillé et par conséquent plus que nécessaire à la rédaction d’un personnage et à la compréhension des interactions et conflits humains.



---


Voilà les sept livres qui m'ont le plus donné envie de discuter dans les derniers mois, en espérant que l'année à suivre sera remplie de petites trouvailles d'apprentissages, d'aventures et de découvertes dans les lectures à venir. Merci d'avoir prit le temps de lire cet article et je vous revois la semaine prochaine pour un nouvel article!


Joyeuse année!

-Camay



 
 
 

Comments


bottom of page